Carte n° 1
Carte n° 2
Carte n° 3
Carte n° 4
N° 283. M. DE BILLY, Chargé d’affaires de Tanger, le 14 mai 1911. Le Général Moinier m’envoie de Kénitra le télégramme suivant, sous la date du 13 : « Les colonnes Gouraud et Brulard sont réunies aujourd’hui, 13, à Lalla Ito; la marche s’est effectuée sans qu’il y ait eu d’incidents. » R. DE BILLY. Documents diplomatiques/ Affaires du Maroc VI / 1910 – 1912 / p312/ BNF |
N° 304. M. DE BILLY, chargé d’affaires de Tanger, le 21 mai 1911. Le Général Ditte m’envoie de Kénitra, le 19 mai, la communication suivante : « Le Général Moinier a quitté Lalla Ito le 17 mai avec le Général Dalbiez, le colonel Brulard, environ 8000 hommes, 1700 chameaux chargés en vivres pour douze jours et des munitions suffisantes. Son intention est de prendre par Hadjer el Ouakef, au nord de Zogotta ; il évalue à six le nombre des étapes pour atteindre Fez s’il n’y a aucun retard. Demain 20 mai, je ferai partir le colonel Gouraud avec 2000 hommes escortant un convoi de 1800 chameaux, conformément aux instructions reçues. » R. DE BILLY Documents diplomatiques/ Affaires du Maroc VI/ 1910-1912/ p326/ BNF |
N° 326 M. DE BILLY, chargé d’affaires de Tanger, le 31 mai 1911. Le Général Moinier m’envoie de Fez, le 25 Mai, la communication suivante : « Ce matin, 25 mai, j’ai envoyé brigade Dalbiez au-devant du Colonel Gouraud qui doit arriver demain ou après demain avec dix-sept cents chameaux, un escadron, une batterie et trois bataillons. » « Les nouvelles reçues dans la journée du Colonel Gouraud annoncent qu’il a eu deux rencontres, le 19 à Kénitra, avec les Beni Ahsen et les Zemmour ; le 22 à Mechra ben Derroa, avec les Zemmour, les Guerouane et une fraction Béni Ahsen : notre détachement a eu un complet succès et a poursuivi sa mission de ravitaillement. Nos pertes ont été de six tués ; celles de l’ennemi ont été considérables. » R. DE BILLY. Documents diplomatiques/ Affaires du Maroc VI/ 1910-1912 /p339/ BNF |
1911 |
« En même temps (mai 1911), l'enseigne de vaisseau de Carsalade du Pont explore le Sebou. Il part le 18 mai avec un canot à vapeur, une barcasse à la remorque portant des vivres et du charbon. Malgré l'hostilité des indigènes, qui criblent de balles les embarcations» REVUE DE GEOGRAPHIE MAROCAINE Déc 1932 Le Maroc maritime ROUCH.J p373 |
« Voulant d’abord bien connaître la région j’ai pris une place dans une banque agricole. J’y faisais la jonction avec des fermes répandues en Chaouia lorsque je reçus une lettre d’un Capitaine du 1er Chasseur d’Afrique que j’avais connu à Setif. Maintenant chef de Service de renseignement à Méhédya il m’écrivait : « La plaine du Sebou est riche en terres fertiles. C’est une belle région dont l’occupation par nos troupes ne remonte qu’à quelque mois. Venez-y voir. » ‘Souvenirs du vieux Maroc’ - Robert MUSSARD p11 |
« Un mois après mon installation (1911) Jilali (un Marocain franc et loyal il ne tarda pas à devenir mon homme de confiance) me dit : Les Saknia veulent te vendre un terrain. Les Saknia étaient une fraction de tribu dans la région de Kenitra, voisine de deux autres fractions, les Oulad Oujih et les Hadada. Le terrain d’une cinquantaine d’hectares qu’il me proposaient était sablonneux, sans valeur agricole, mais situé devant ‘Souvenirs du vieux Maroc’ - Robert MUSSARD pp15-16 |
«En réalité ces douars qui possédaient des milliers d’hectares n’avaient jamais fait une délimitation entra eux » «Etant Suisse, je n’étais pas appuyé par les l’autorité française ou plutôt je me trouvais en butte à son hostilité plus ou moins déclarée pour l’acquisition de terrains» ‘Souvenirs du vieux Maroc’ - Robert MUSSARD p17 |
« La kasbah de Kenitra : se composait d'un grand rectangle d'une centaine de mètres de côté, entourée de murailles crènelées ; des tours carrées se dressaient aux angles et au milieu de chaque face. La porte s'ouvrait sur la face ouest. A l’intérieur des murs, et contre ces derniers, étaient construites des Béniqas, pièces de dimensions divers qui devaient loger des troupes de passages, et celle casernées à la kasbah, Au milieu de la face Sud, s'élevait une petite mosquée surmontée d'un minaret. (L’ordre de construire cette citadelle avait été donné par l’Emir des croyants, Abou Farés Abdelaziz en l’an 1313 (1895 J.C)» Bulletin Economique et Social du Maroc n° 85 NESPOLA (H) 1960 p40-41 |
« On appelait cet endroit, EL KENITRA, ou plus exactement KENITRA, le petit pont d’un ouvrage d’art de faible porté, enjambant l’oued EL-FOUARAT qui vient mêler ses eaux à celle du SEBOU. En hiver, ce ruisseau grossi par les eaux était infranchissable. Or à cet endroit, passait la piste maghzen de SALE à FES. Le caïd ALI er RIFFI y fit construire à la fin du XVII ème siècle, deux ponts : l’un enjambant le FOUARAT, l’autre jeté sur la merja que formait cet oued sur la rive gauche ; les deux constructions étaient reliées par une chaussée. Mais, en 1928, après le détournement de l’Oued FOUARAT, cet ouvrage devenu inutile fut démoli. » KENITRA (Ex Port-Lyautey) Historique de la ville européenne sous le Protectorat Français 1911-1956 – Léon-Henri LAPLANCHE - 1986 – p14 |
« Pour mettre fin à cet climat d’insécurité, le Sultan MOULAY-HASSAN fit construire en 1892 une kasbah à Quelques soldats du Maghzen veillaient à la garde de l’édifice et à la sécurité des voyageurs. » KENITRA (Ex Port-Lyautey) Historique de la ville européenne sous le Protectorat Français 1911-1956 – Léon-Henri LAPLANCHE - 1986 – p15 |
« Une base de débarquement pour le ravitaillement : Le nom de Kasbah-Kenitra, à KENITRA (Ex Port-Lyautey) Historique de la ville européenne sous le Protectorat Français 1911-1956 – Léon-Henri LAPLANCHE - 1986 – p21 |
« En même temps que le Lieutenant de Vaisseau se livrait à ces minutieuses observations, ses officiers, sous sa direction, terminaient leurs travaux d’hydrographie du fleuve et de l’embouchure : la barre de MEHDIA était franchissable 250 jours environ par an pour des bateaux calant KENITRA (Ex Port-Lyautey) Historique de la ville européenne sous le Protectorat Français 1911-1956 – Léon-Henri LAPLANCHE - 1986 – p28 |
« Outre les tribus Zemmour, retranchées sur leur territoire de Kenitra 1911-1922 Mémoire de D.E.A- Léon-Henri LAPLANCHE p16 |
« En Le 19 avril 1911, le capitaine Petitjean, avait été tué en se portant au-devant des guerriers Zemmour, campés à deux kilomètres de la kasbah. Le 20 décembre 1912, un convoi rejoignant la kasbah fut attaqué, à la tombée de la nuit; le sapeur Delmas qui le commandait fut tué. » Kenitra 1911-1922 Mémoire de D.E.A- Léon-Henri LAPLANCHE p23-24 |
« Certains européens qui s’étaient installés à Casablanca avec l’espoir de fonder une exploitation agricole dans Kenitra 1911-1922 Mémoire de D.E.A- Léon-Henri LAPLANCHE p32 |
1912 |
« Dans les premiers jours de février 1912, le Lieutenant de Vaisseau Lagorio remonta le Sebou el remarqua les avantages particuliers qu'offrait le fleuve à Dans le compte rendu de cette mission dont les résultats devaient être considérables dans l’avenir, le Capitaine de Vaisseau de Marliave, Commandant REVUE DE GEOGRAPHIE MAROCAINE : Commandant R.COIDREAU Septembre 1938 p280 |
« Le13 août, le Commandant Caloni, assisté de Son adjoint le Capitaine, Braconnier, remonta à son tour le Sebou de Mehdia à Kenitra, en compagnie du Lieutenant de Vaisseau Lagorio. La conviction s'établit chez ces artisans de la première heure que Kenitra était le point du Sebou le plus avantageux pour servir de port de débarquement pour tout le matériel de chemin de fer et pour les approvisionnements destinés à Fès et à Meknes » REVUE DE GEOGRAPHIE MAROCAINE : Commandant R.COIDREAU Septembre 1938 p281 |
« Ainsi se trouvaient reconnus et consacrés les avantages exceptionnels que Kenitra doit à sa situation géographique et topographique : point de passage obligé de toute route ou voie ferrée reliant Casablanca à Tanger, débouché naturel de la plaine du Gharb et des Béni Hsen, des régions de Fès et Meknès, et de la riche vallée agricole du Haut Sebou. » REVUE DE GEOGRAPHIE MAROCAINE : Commandant R.COIDREAU Septembre 1938 p282 |
« En amont de Mehedya, écrit le commandant de Marliave, Kenitra attire l'attention; situé sur la route Salé-Fès, à proximité de la forêt de Maâmora dont les bois de liège peuvent devenir de sérieux éléments d'exportation, ce point économise sur Mehedya au moins REVUE DE GEOGRAPHIE MAROCAINE Déc 1932 Le Maroc maritime ROUCH.J p374 |
« Le capitaine de vaisseau Simon, qui a succédé au commandant de Marliave, donne aussi toute son attention au développement de Kenitra. En octobre 1912, il constate - ce qui est la marque indiscutable du succès au Maroc -, que la spéculation s'est abattue sur Kenitra » REVUE DE GEOGRAPHIE MAROCAINE Déc 1932 Le Maroc maritime ROUCH.J p375 |
« Kénitra est située sur le Sebou à Ses avantages avaient déjà été reconnus avant l’établissement du Protectorat, puisque, lors de sa marche sur Fez, le général Moinier y avait établi une base maritime provisoire. » pp : 184-185 « Paroles d’action 1900-1926 » : LYAUTEY-BNF |
« Les uns débordent sur les autres. Or, il y a toute une zone dont le débouché naturel est Kénitra-Rabat. Tout mon effort consiste à vous réserver cette zone et à ne laisser personne vous y devancer. Vous m’avez compris, n’est-ce pas* ? *Je sous-entendais Larache, port le plus voisin de la zone espagnole» p189 « Paroles d’action 1900-1926 » : LYAUTEY-BNF |